Voici quelques partages de mes réflexions et apprentissages acquis au fil des années pour vous aider à mieux appréhender les projets IT.
Maintenir une codebase est un art.
L'architecture hexagonale (également appelée architecture ports / adaptateurs) peut vous y aider. Ce modèle de conception vise à découpler les composants d'une application pour en faciliter la maintenabilité et l'évolutivité.
En structurant le code autour de "ports" (interfaces) et "adaptateurs" (implémentations), ce modèle permet à une application de rester indépendante de ses services externes (bases de données, API, etc.), facilitant ainsi les tests et l'intégration de nouvelles fonctionnalités.
Le culte du cargo fait référence à l'imitation aveugle de pratiques observés chez des entreprises à succès, espérant ainsi reproduire leur succès.
Il est ainsi commun dans les projets tech de se retrouver avec une architecture logicielle surdimensionnée à la Google alors que l’application a 3 utilisateurs et qu’elle ne connaîtra très probablement jamais les contraintes d’un GAFAM.
Il est préférable, surtout au début, de privilégier l’évolutivité du projet plutôt que l’over-engineering.
Pour éviter les biais, il est préférable de baser vos décisions sur des données concrètes plutôt que sur des suppositions ou des ressentis personnels.
L’analyse des données offre une vue objective, permettant de valider ou de challenger vos hypothèses avec des faits mesurables. En vous appuyant sur la data vous minimisez les risques d’erreurs liés aux préjugés personnels.
Le Product-Market Fit (PMF pour les intimes) est l'étape cruciale où le produit répond parfaitement aux besoins du marché cible, créant ainsi une demande naturelle.
Atteindre ce stade implique souvent d'itérer rapidement sur le produit en fonction des retours clients, afin de maximiser la satisfaction et l'adoption.
Une fois ce “fit” trouvé, la croissance devient (sur le papier) organique, les utilisateurs deviennent des ambassadeurs, et vous serez prêts à passer à l'échelle supérieure.
Il peut parfois être tentant de laisser aux développeurs le soin de concevoir l'interface d'un produit sans passer par l'étape des maquettes. On se dit qu’on va faire des économies.
Pourtant, sans directives claires, les développeurs passent un temps fou à prendre des décisions de design, à expérimenter différentes solutions, et à retravailler des éléments qui auraient pu être définis en amont.
On se retrouve avec projet plus long, plus cher, et une qualité globale inférieure à ce qu'une conception bien pensée dès le départ aurait pu offrir.
L’effet tunnel désigne un syndrome récurrent en management de projet où le client n’a peu ou pas de visibilité sur l’avancement du projet.
Quand le client découvre le résultat au bout de longs mois, le résultat peut être non conforme à ses attentes. Les modifications demandées peuvent être couteuses car le projet a trop dérivé.
Pour éviter ces désagréments, des méthodologies comme Scrum, avec des cycles courts, des livraisons régulières et une communication constante, permettent d'ajuster le projet en temps réel et de minimiser les risques de dérive et de surcoûts.
L'approche itérative, est une des clés pour faire évoluer un produit avec succès.
Au lieu de vouloir tout faire parfaitement dès le début, il est préférable de lancer une solution qui résout un problème précis pour une audience ciblée, puis de l'améliorer en fonction des retours utilisateurs.
En avançant étape par étape, en testant et en optimisant en continu, on construit un produit qui répond vraiment aux besoins du marché et qui, avec le temps, peut devenir un succès durable.